Des chercheurs de Liverpool et de Chester ont mené une étude visant à identifier la période optimale pour les techniques de fécondation in vitro. Plus de 3 000 femmes ayant recours à la fécondation in vitro ont participé à l'expérience, qui a confirmé que les meilleures chances de réussite de la procédure se situent au printemps et en été. En revanche, en hiver, les chances de réussite diminuent de manière significative.

Les chercheurs attribuent ce phénomène aux changements hormonaux saisonniers dans le corps humain. Avec l'allongement de la durée du jour, le corps féminin devient plus sensible aux gonadotrophines, hormones responsables de la régulation de l'activité des glandes sexuelles.

Le Dr Simon Wood, responsable de l'étude, note : "Même si nous nous éloignons du contexte médical pour nous tourner vers la biologie, nous pouvons constater que de nombreux animaux portent leur progéniture au printemps ou en été. Les humains procèdent de la même manière, bien que nous n'ayons pas de réponses comportementales claires qui déterminent le moment de la reproduction. Néanmoins, le corps réagit aux changements saisonniers en s'y adaptant".

Ces résultats scientifiques fournissent des informations précieuses à ceux qui envisagent d'utiliser des techniques d'insémination artificielle, en soulignant l'importance du choix du moment pour maximiser le succès de la procédure.