Des scientifiques de l'université de Lund révèlent l'effet surprenant de l'exercice sur les gènes, mettant en garde contre l'obésité et les maladies qui y sont liées. l'étude a porté sur 23 volontaires en surpoids qui n'avaient jamais fait d'exercice auparavant et qui ont participé à une expérience de six mois. les participants ont été invités à s'entraîner trois fois par semaine, de préférence en faisant de l'aérobic ou du vélo aérobic.

Six mois plus tard, l'analyse du génome a montré que même un entraînement court avait un effet sur les gènes responsables du développement de l'obésité. Les experts ont étudié les modifications des groupes méthyles dans les cellules adipeuses, des molécules qui font partie des gènes et influencent l'activation ou l'inhibition des gènes.

Toutes les cellules, y compris les cellules adipeuses, contiennent de l'ADN qui stocke l'information génétique. Bien que le code génétique lui-même ne puisse pas être modifié, les groupes méthyles au sein des gènes sont affectés par divers facteurs tels que l'exercice, l'alimentation et le mode de vie.

Les résultats de l'étude ont montré que l'activité physique avait un impact sur 7 000 gènes, soit 35 % du génome. Les scientifiques ont également constaté des changements positifs dans les gènes associés au diabète de type 2 et à l'obésité. Ces résultats soulignent l'importance de l'exercice physique, même de courte durée, dans le maintien de la santé et la prévention de maladies graves.