Des scientifiques britanniques chargés d'étudier l'impact des programmes de divertissement sur le mode de vie ont identifié des tendances intéressantes. Au lieu de se concentrer sur la durée totale de visionnage, les chercheurs se sont intéressés au contenu des épisodes, qui émanent des personnages préférés des téléspectateurs. Les résultats ont montré que ces personnages, même s'ils sont positifs, ont souvent des habitudes peu saines, ce qui peut avoir un impact négatif sur les préférences nutritionnelles des téléspectateurs.
Il s'est avéré que de nombreux personnages de séries télévisées, tout en étant des modèles, privilégient souvent des habitudes malsaines. Dans 72 % des cas, l'en-cas habituel à l'écran se transforme en fast-food. Même lorsque les personnages décident de boire, le choix en faveur du thé ou du jus n'est fait que dans 10 % des cas, tandis que les sodas et l'alcool restent des options préférables.
Il est important de noter que les séries télévisées sont souvent interrompues par des publicités qui promeuvent les mêmes aliments malsains que ceux consommés par les personnages. Cela crée des difficultés supplémentaires pour les téléspectateurs qui sont confrontés à la pression de la publicité et peuvent se faire une idée fausse de l'alimentation saine.
Ces études soulèvent une question importante concernant l'impact des images médiatiques sur la santé publique. Compte tenu de la popularité des séries télévisées et de leur large diffusion, les chercheurs appellent à une approche plus prudente et plus responsable de la création de contenus éducatifs qui ne se contentent pas de divertir, mais qui encouragent également les téléspectateurs à adopter des habitudes saines.